Je suis extrêmement surpris par la violence des propos qui viennent d'être tenus (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) et par l'utilisation du mot mensonge. J'ai cette particularité de représenter, avec d'autres, l'Assemblée nationale au Conseil de l'Europe à Strasbourg où je fais partie de la commission des affaires sociales. Quand je pose des questions sur le problème de la pénibilité, je suis fier de la politique que nous mettons en place en la matière. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP. – Rires et exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Comparer est extrêmement difficile. Nous sommes là pour avancer, pas pour faire projet contre projet.
Pour prendre l'exemple de l'Italie, je souligne que si une loi sur la pénibilité a bien été votée il y a quelques années, les décrets ne sont toujours pas sortis. Quant aux Pays-Bas, ils ont instauré une politique d'inaptitude au travail temporaire : le critère est supprimé au bout de trois ou quatre ans et les gens peuvent recommencer à travailler. Il est donc très difficile de comparer ce qui se fait dans différents pays. (Rires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)