Ce qui s'est passé la semaine dernière dans ce pays va continuer. J'ai rencontré, aujourd'hui encore, un certain nombre de salariés, et je peux vous dire que la révolte est en train de monter très fortement. Face à la réalité, il n'est plus possible de tenir des propos tels que les vôtres ! Qui encourage la décentralisation des entreprises, la financiarisation de l'économie, les gâchis, l'augmentation des inégalités sociales ? Vous devez avoir tout cela en tête, mes chers collègues, car le débat ne s'est pas terminé dans la nuit de vendredi à samedi dernier : le mécontentement persiste, et ne fait que grandir ! Tout ce que vous dites aujourd'hui est écouté, et l'injustice est criante ! Quand vous ne voulez pas mettre en cause les parachutes dorés, quand vous continuez à protéger les milliardaires, les profiteurs, tous ceux qui vivent dans la richesse la plus absolue…