Parmi les mesures progressives que nous pourrions prendre, nous allons en proposer une, cette année, qui nous permettra d'économiser 2,2 milliards : la suppression du treizième et du quatorzième mois. Il s'agit de mettre ainsi sur un pied d'égalité les entreprises qui travaillent sur douze mois et celles qui donnent un treizième, voire un quatorzième mois, et de réduire ainsi les contournements de la législation.
Mais, comme l'a dit Yves Bur, arrêtons de faire une différence entre les entreprises de 50, de 200 et de 2 000 salariés. Cette philosophie du « petitisme » nous conduit à une situation économique qui n'est pas digne de la France. Nous avons un potentiel économique que nous ne mettons pas suffisamment en valeur.
J'ajoute que le Président de la République a indiqué à ce sujet qu'il ne fallait pas modifier trop souvent la législation. (Sourires sur les bancs du groupe SRC.) L'allégement des cotisations sur le travail a été un élément important, qui a permis, même si les chiffres sont variables, le maintien de 300 000 à 600 000 emplois.