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Intervention de Charles de Courson

Réunion du 13 septembre 2010 à 21h30
Réforme des retraites — Après l'article 20 bis, amendement 510

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Pierre Méhaignerie s'est toujours passionné pour ce sujet. C'est vrai que cela incite à maintenir des salaires proches du SMIC dans la grande distribution. De quel que bord que l'on soit, on voit bien que se pose un énorme problème.

Pour notre part, nous avons proposé trois choses, monsieur le ministre. Premièrement, l'annualisation que vous avez retenue pour le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale. Deuxièmement, nous avons proposé de descendre lentement le plafond de 1,6 à 1,55 puis à 1,50.

Nous savons que 40 % des salariés français se situent en dessous de 1,6 SMIC. Est-il raisonnable de fixer un plafond aussi élevé ? Nous l'avons déjà abaissé un peu ; continuons à le faire, progressivement.

La troisième mesure est celle que vient de présenter Jean-Luc Préel. Il s'agit d'un amendement de réflexion. Posons-nous en effet la question : faut-il continuer à alimenter des entreprises extrêmement rentables, qui n'ont absolument pas besoin de ces allégements de cotisations ? Je conviens que notre amendement est un peu brutal, mais il est destiné à faire réfléchir. Peut-être faut-il retenir d'autres critères, les bénéfices par exemple.

En tout état de cause, notre pénurie budgétaire est telle que nous n'avons plus que des dettes. Il serait donc temps que nous nous attaquions à cette dépense publique. (Applaudissements sur les bancs du groupe NC et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)

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