Il propose ainsi la création d'une contribution de 2 % sur l'intéressement et la participation. Mais rien sur les parachutes dorés, les stocks-options et les autres retraites chapeaux, parce qu'il ne faudrait pas fâcher le MEDEF. Mme Parisot tenait pourtant, à propos de la répétition des scandales provoqués par les conditions de départ de certains grands patrons, des propos d'une exceptionnelle dureté, d'une extrême violence. Aujourd'hui, il faut se contenter d'un code de bonne conduite non contraignant, les conseils d'administration des sociétés cotées à Paris prenant l'engagement de se conformer d'ici à la fin de l'année au nouveau code de gouvernement d'entreprise édicté par le MEDEF. Mais, déjà, le dirigeant d'une banque vient d'indiquer que ces dispositions ne pourraient entrer en vigueur qu'à la fin de son mandat, en 2011. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Les plus puissants, les plus riches doivent être astreints aux efforts, comme les plus modestes.