Ces deux amendements portent sur la nécessaire prise en compte des périodes de stages rémunérés pour le calcul des droits à la retraite des jeunes générations.
Nous y sommes revenus à différentes reprises ces derniers jours : aujourd'hui, dans notre pays, les jeunes générations sont confrontées à des difficultés d'insertion sur le marché du travail. L'entrée se fait de plus en plus tard – entre vingt-cinq et vingt-sept ans –, au terme d'un parcours souvent chaotique, fait d'une succession de petits boulots, de CDD ou même de stages.
Ce parcours rend l'horizon d'un départ à la retraite de plus en plus éloigné, d'autant plus que la majorité a voté vendredi dernier les deux mesures d'âge qui repoussent les possibilités de départ de soixante à soixante-deux ans et de soixante-cinq à soixante-sept ans.