Ce n'est pas parce que nous serons dans le commandement intégré de l'Alliance atlantique, ce qui d'ailleurs ne changera pas grand-chose dans les faits – vous l'avez reconnu vous-même –, que nous perdrons pour autant notre autonomie de décision, notre capacité à exprimer notre politique étrangère. Les Allemands l'ont prouvé en 2003.
J'ajoute que le ministre de la défense que je suis accepterait bien volontiers votre proposition d'augmenter le budget de la défense à hauteur de 1 % de la richesse nationale.