Je suis aussi étonnée de l'emportement de Mme Rosso-Debord que du refus du Gouvernement de s'expliquer après l'interrogation formulée par notre collègue Alain Vidalies. La situation est suffisamment surprenante pour que nous soyons en droit, alors que nous débattons de façon démocratique, d'avoir des éclaircissements sur le mode de fonctionnement de notre démocratie.
Mais je voudrais revenir sur les propos tenus par Mme Rosso-Debord parce qu'ils touchent au coeur du débat, à savoir les mensonges que le Gouvernement et sa majorité veulent faire passer pour des vérités aux Français. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.– Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Le débat parlementaire de la semaine dernière a été, de ce point de vue, très intéressant. Vous êtes arrivés dans l'hémicycle, mesdames et messieurs de la majorité, en répétant, après l'avoir fait à l'extérieur pendant des mois, que l'opposition n'avait pas de projet et que les socialistes, singulièrement, n'avaient rien à dire sur les retraites.