Pour cela, pourquoi ne pas recourir à un financement inédit ? Financer un porte-avions dont le coût ne représente que la moitié des pertes de la Société Générale dans l'affaire Kerviel ne nécessiterait que la vente de 15 % du capital de Renault détenu par l'État, ou la moitié des titres Aéroports de Paris qu'il détient encore. Même la mise sur le marché d'une modeste partie des titres d'Areva suffirait : le nucléaire finançant le nucléaire, voilà qui ne manquerait pas de cohérence !
Peu importe, en fait, le choix retenu. Ce qui est certain, c'est que la vente d'une partie du capital de certaines entreprises pour financer cette entreprise essentielle que constituerait la construction du second porte-avions serait juste, efficace et opportune.