Ce principe renverrait, qu'on le veuille ou non, à l'établissement d'inégalités sociales entre ceux qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas se payer la décote de 10 % – qui peut se révéler bien supérieure par ailleurs.
Notre proposition de loi de financement du droit à la retraite à soixante ans envisage d'autres solutions plus justes, plus équitables, plus humaines et crédibles.
Votre fatalisme, monsieur le ministre, est contrarié par le mouvement social qui n'a d'ailleurs pas cours qu'en France. Vous citez l'Europe. Certes. Mais, tous les pays européens menant la même politique, les mêmes décisions donnent les mêmes résultats.