En ce qui concerne le financement, la mise à contribution des revenus du capital est indispensable. Nous avons chiffré ces mesures : elles rapporteraient entre dix-neuf milliards d'euros dès 2010 et vingt-cinq milliards d'euros en 2025. Votre projet ne prévoit quant à lui que de dérisoires prélèvements sur les revenus du capital et les hauts revenus – 2,2 milliards en 2011. Ainsi, vous faites peser 92 % de la charge de financement sur les salariés, et moins de 8 % sur les revenus du capital.