La crise a aggravé les déficits – M. le ministre l'a dit –, notamment ceux de l'assurance maladie et de la branche retraite. Les 600 000 chômeurs supplémentaires, très mal indemnisés, sont doublement pénalisés par cette injustice.
S'agissant de l'espérance de vie, je rappelle qu'il y a sept ans d'écart entre un ouvrier et un cadre. Alain Vidalies l'a dit hier, l'espérance de vie en très bonne santé d'un ouvrier est estimée à cinquante-neuf ans. Voilà la réalité.
Quant aux carrières longues, j'avais un peu d'espoir, mais je suis sans doute naïve.