Plus j'écoute nos débats, plus je considère cette réforme, tout particulièrement l'article 5, comme doublement, triplement, quadruplement injuste pour les salariés de notre pays qui connaissent des situations modestes, précaires et qui n'ont pas la chance de disposer de gros moyens pour faire, comme d'autres, ce qu'ils désirent. Je vois de nombreuses injustices.
Partons d'abord de la réforme de 2003. Elle n'a pas porté ses fruits, car la croissance salariale n'a pas augmenté au rythme que vous aviez prévu.
J'ai entendu ce matin les nombreuses critiques faites à la gauche, mais je voudrais rappeler à nos collègues de la majorité qu'ils gouvernent depuis huit ans.