Il faut regarder la réalité en face : seulement 44 % des femmes ont effectué des carrières complètes alors que c'est le cas de 86 % des hommes. En moyenne, les femmes valident vingt trimestres de moins que les hommes.
En repoussant de deux années l'âge auquel il est possible de percevoir la retraite sans décote, ce sont donc principalement les femmes que vous pénalisez.
Nous combattons fermement cette disposition qui va nécessairement engendrer de la précarité puisque le taux d'emploi des femmes entre soixante et soixante-cinq ans est déjà très faible, au environ de 4 %. Vous allez ainsi prolonger leur période de chômage et de précarité de deux ans.