Cela n'a strictement aucun sens. Mais comme vous êtes confrontés à la réalité du problème, vous inventez ce moyen, dont les partenaires sociaux n'ont jamais entendu parler d'ailleurs.
Comme démarche intellectuelle, c'est atterrant : ayant échoué dans votre politique de 2003 puisque vous n'êtes pas en mesure, à cause de la crise, de transférer une partie des cotisations d'allocation chômage sur le financement des retraites, vous augmentez maintenant les dépenses pour le chômage. Où est la logique ? C'est une politique de Gribouille qui va mener directement à l'échec. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Et ceux qui en pâtiront, ce sont les gens les plus en difficulté.
Monsieur Dord, vous répétez sans cesse qu'il n'y a qu'une réforme possible et que les socialistes se trompent. Mais franchement, vous connaissez le dossier. Vous savez bien qu'actuellement, 90 % des gens qui partent à la retraite à soixante ans ont la totalité de leurs trimestres, qu'ils ont acquis dans le cadre en vigueur. Sur les 700 000 personnes concernées, 300 000 ont même deux ans de cotisations supplémentaires par rapport à ce qui est exigé.