Vous nous avez souvent posé la question du retour aux soixante ans. Nous avons raison de soulever ce problème, et d'affirmer que nous y reviendrons, mais il convient d'ajouter que ce sera difficile. En effet, il est un élément qui n'est jamais évoqué, ou seulement en filigrane, alors que ce débat est, d'une certaine manière, l'arbre qui cache la forêt de notre endettement public et de nos déficits.
En tant que représentant de la nation dans cet hémicycle, comme chacun d'entre vous, soucieux de son intérêt, je ne comprends pas que nous puissions discuter de cette question de l'âge de départ à la retraite et de l'état des comptes de notre système de retraites sans évoquer la situation –dramatique, comment la qualifier autrement ? – de nos comptes sociaux.