En fait, le choix proposé aujourd'hui par le Gouvernement, par le Président de la République, correspond à une demande pressante et insistante depuis trois décennies du patronat et va dans le sens de la recommandation extrêmement claire de l'Union européenne telle qu'elle est fixée dans le Livre vert paru le 7 juillet dernier : c'est le choix de faire payer la crise aux salariés, en quelque sorte de les faire payer une troisième fois : une première fois avec l'effondrement de l'emploi, une deuxième fois avec la stagnation des salaires et ce sera la troisième fois avec le recul de l'âge de départ à la retraite.