Cependant, chacun sait aussi que cette nouvelle loi, précipitée par la crise, ne règlera pas le problème à long terme mais seulement pour la décennie qui vient. C'est pourquoi on peut formuler un regret : plutôt qu'une nouvelle réforme paramétrique, il aurait été nettement préférable de procéder – en prenant le temps, en faisant preuve de responsabilité par-delà l'opposition entre la droite et la gauche – à une réforme systémique.
Ainsi que M. le Premier ministre l'a souligné hier soir : il n'y a pas de loi définitive.