En effet, votre réforme n'en est pas une. Elle ne garantit absolument pas le rétablissement des comptes ; elle ne garantit absolument pas que les Français pourront toucher une retraite dans les prochaines années ; elle n'envoie pas aux jeunes générations un signal leur disant qu'elles peuvent compter sur la solidarité et sur le régime de retraite par répartition.
Pour toutes ces raisons, monsieur Copé, n'essayez pas d'enfoncer un coin entre je ne sais quelles tendances différentes au sein de notre groupe. Ne prétendez pas nous faire dire des choses que nous aurions du mal à assumer, car nous assumons parfaitement : votre réforme est mauvaise ; elle n'est pas acceptable socialement ; elle n'est pas tenable financièrement ; elle devra donc être entièrement revue en 2012 si la gauche arrive au pouvoir. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)