Nous pourrions peut-être parvenir à un consensus sur l'inquiétude des Français face aux montants de leurs retraites futures. Nos concitoyens connaissent le montant de leurs cotisations, qui figure sur les fiches de salaire, mais ne savent pas quelle retraite ils percevront.
Si l'information générale, écrite ou informatisée, s'est améliorée depuis deux ou trois ans et s'améliorera sans doute encore avec ce texte, nous pourrions aller un peu plus loin que ce que prévoit l'alinéa 4, s'agissant de l'entretien individuel. Avoir une personne en face de soi permet toujours de comprendre plus facilement que si l'on reçoit un simple relevé informatique. Pourquoi ne prévoir un entretien qu'à partir de quarante-cinq ans ? Et pourquoi cet entretien n'aurait-il lieu que tous les cinq ans ? Une personne peut en éprouver le besoin plus souvent, par exemple dans le cas où elle doit changer de carrière professionnelle. Il serait donc bon que l'intéressé puisse bénéficier de cet entretien à sa demande. Tel est l'objet de l'amendement.