En 2003, on nous avait annoncé que la réforme allait tout changer, tout stabiliser, tout régler. Quelques années plus tard, devant ce gouffre et cet échec dramatique, on nous ressort les mêmes arguments en jurant que tout sera réglé en 2018. En refusant cet amendement et le précédent, vous montrez combien vous réglez la politique avec des mesures de panique, d'urgence, à courte vue : vous espérez seulement sauver les meubles pour 2012.
Ce n'est pas notre cas : nous voulons vraiment instaurer un système pérenne. Je vous appelle donc à la raison et vous invite à revoir votre projet pour mieux considérer le nôtre. Ce serait un bon premier signe, monsieur le rapporteur, monsieur le ministre : acceptez cet amendement, défendu avec brio.