Finalement, ces heures de débat, même si elles ne sont pas assez nombreuses du fait du temps programmé, permettent d'avancer.
Il y a quelques semaines, vous nous expliquiez que nous n'avions pas de projet ; aujourd'hui, M. le ministre reconnaît que nous en avons un.
Il y a quelques semaines, vous nous expliquiez que toutes les mesures que vous proposez étaient nécessaires pour des raisons démographiques ; ce matin, M. le ministre a concédé qu'il fallait faire payer à l'ensemble des Français le coût de la crise.
Il ne vous reste plus qu'à reconnaître que l'échéance de 2012 totalement aléatoire… Et pour preuve : vous avez donné rendez-vous en 2014. Or vous savez pertinemment que, dès lors que vous aurez fait main basse sur le Fonds de réserve des retraites, le problème du financement des retraites sera cruellement à nouveau posé.
Les mesures que vous avez engagées en 2003 auraient dû permettre de résoudre la problématique démographique des retraites.