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Un journaliste de Marianne, disais-je, qui a signé en août dernier un article intitulé « Retraites : Moody's – l'agence de notation – menace, Sarkozy et Fillon s'exécutent », conclut fort à propos en remarquant « qu'en convoquant Fillon et Lagarde à Brégançon en plein mois d'août, Sarkozy montre que sa communication n'est pas seulement organisée en fonction des électeurs lepénistes, mais aussi des mondes de la finance et de ses représentants les plus pervers et les plus irresponsables qui, après avoir encouru les foudres de la régulation, sont plus intouchables que jamais. »
Dans l'entourage présidentiel, on joue de cette confusion entre dépenses publiques et dépenses de sécurité sociale, et on assume désormais très ouvertement. « L'affaire des retraites est plus lourde que le problème du déficit de l'État » dit Alain Minc, un proche conseiller. « Aujourd'hui la politique économique française est accrochée à un principe : ne pas perdre le triple A…