Madame la présidente, madame la ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, l'intervention de M. de Rugy avait bien commencé. Sa défense des forces de sécurité a été approuvée par Éric Raoult. Quant à sa définition de la politique de sécurité, elle nous a fait croire un instant à sa rédemption. Hélas ! son intervention a rapidement dérivé. Évoquant tour à tour le bouclier fiscal, les essais nucléaires et le saccage du bureau de Mme Voynet, il fut hors sujet.
Cet acharnement est tout à fait insupportable. Trois motions de procédure ont en effet été défendues, dont l'unique objectif était d'enterrer un texte pourtant indispensable à la sécurité de nos concitoyens.