Dans la séance de cet après-midi, Manuel Aeschlimann, que je crois assez proche du Président de la République, ne s'est pas caché de sa pensée sur ce sujet. Il a répété que l'action des associations ne marchait pas, que la politique de la ville ne marchait pas – il a même précisé que cela était vrai, monsieur Raoult, quand vous étiez ministre de la ville. Il a conclu qu'il fallait arrêter cette politique.
Voilà le fond de la pensée de la majorité : selon elle, il faut mener une action uniquement policière, sécuritaire et judiciaire ; la prévention et l'action des associations sont inutiles. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)