Quels moyens d'action reste-t-il ? Il en subsiste essentiellement deux : la réduction des dépenses publiques et le refus d'une concurrence internationale déloyale.
Il faut réduire les dépenses publiques les moins utiles. C'est une voie indispensable qu'il convient de prendre avec courage en veillant toutefois à ne pas aggraver la crise par une politique de rigueur inconsidérée et à cibler de manière pertinente les secteurs concernés. Les milliards consacrés à la formation professionnelle sont-ils efficaces ? Les milliards des niches fiscales sont-ils vraiment tous justifiés ?
Il faudra également prendre garde à ne pas affaiblir la capacité d'investissement des collectivités locales qui réalisent 73 % de l'investissement public et éviter de remettre en cause leurs clauses de compétence générale, notamment celle des départements : elle est source d'économies parce qu'elle utilise des circuits courts et permet des réponses de proximité.
Il est également indispensable de veiller à ne pas remettre en cause la synergie efficace entre conseils généraux et communes qui permet à ces dernières d'investir de manière pertinente et proportionnée et de maintenir la vitalité d'un tissu associatif essentiel à l'équilibre de notre société. Ce n'est pas le budget du secrétariat d'État chargé des sports qui permet à nos clubs sportifs de prospérer…