Ce n'est pas moi qui, en 2003, ai voté la suppression de la condition d'âge pour le bénéfice de la réversion et la suppression du dispositif de l'assurance veuvage pour les jeunes veuves. C'est également votre Gouvernement qui a rétabli, en 2008, la condition d'âge. Depuis deux ans, bon nombre des 400 000 jeunes veuves que compte notre pays sont dans l'inquiétude, ignorant ce qu'il adviendra au 31 décembre 2010. Il est inadmissible que l'on n'envisage qu'aujourd'hui de trouver une solution. C'est se moquer de personnes qui n'ont pas toujours les moyens de se défendre.