Pour ce qui est des niches sociales, ensuite, la difficulté est plus grande parce qu'on risque de porter atteinte à la compétitivité des entreprises. Il existe tout de même deux pistes.
Celle de l'allégement des charges sociales est tentante – elle représente 30 milliards d'euros. Je ne suis pas contre l'examen d'une telle disposition à condition, monsieur le ministre, qu'elle ne porte pas sur les ouvriers de l'industrie qui gagnent entre 1,2 et 1,4 SMIC. Il vaudrait mieux monter de 20 % à 26 % les cotisations patronales au niveau du SMIC pour éviter la tentation de « smicardiser » la société française et pour protéger lesdits ouvriers.