J'ai été impressionné par la qualité de vos propos, monsieur le ministre, et je souhaiterais avoir le temps d'en rappeler quelques-uns. Je pense qu'avant de se doter de nouvelles règles, nous devrions respecter celles que nous nous sommes déjà fixées. Il serait du reste pertinent d'établir une règle constituant la limite à ne jamais franchir : que le solde primaire soit toujours équilibré.
Je rappellerai enfin – c'est mon troisième point – que la France est déjà affaiblie et qu'elle risque de l'être plus encore lors de la sortie de crise. J'ai été frappé par les statistiques de la Commission européenne, qui montrent que la France, en 2010, sera dans une plus mauvaise situation que l'Allemagne, l'Italie et le Royaume-Uni. Notre déficit public sera notamment plus important que celui de l'Allemagne et de l'Italie. La majorité des pays de la zone euro étaient presque à l'équilibre en 2007 : leur démarrage en sera facilité. De plus, tous ces pays prennent des mesures visant à faciliter la reprise.