Je suis heureux de succéder à cette tribune à notre rapporteur général, M. Gilles Carrez, dont j'aurai l'occasion de reprendre quelques-unes des observations.
L'examen des comptes de l'année 2008 m'a conduit hier à établir deux constats : la situation de nos comptes publics était dégradée avant même que la crise ne produise ses effets et la France occupe une position défavorable en Europe.
Cette situation résulte des politiques fiscales et budgétaires menées depuis 2002, amplifiées depuis 2007.