Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le président de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales, mes chers collègues, ce débat d'orientation des finances publiques se tient cette année dans un contexte exceptionnel : la France, nous en sommes tous conscients, traverse la pire crise économique qu'elle a connue depuis la Libération. Je rappelle les chiffres : la croissance sera probablement en diminution de près de 3 % en 2009 et elle sera peut-être, comme le prévoit le Gouvernement, de 0,5 % en 2010. Cette situation n'a rien à voir avec l'année 1993 qui avait connu une croissance en berne de moins 1 %.
Une situation aussi difficile nous oblige à essayer d'y voir plus clair sur ce que pourrait être l'évolution de nos finances publiques à moyen terme. Comme l'a indiqué le ministre à plusieurs reprises dans son intervention, nous devons aborder la préparation du budget 2010 en nous dotant de règles de bonne gouvernance publique, affirmées, confirmées par rapport à ce que nous avons fait au cours de ces deux dernières années.