En réalité, les socialistes ont fait des propositions il y a déjà plusieurs semaines, dont vous avez systématiquement refusé de débattre. La vérité, c'est que vous voulez imposer votre réforme, votre voie unique. La vérité, c'est que vous avez peur d'ouvrir devant les Français un débat contradictoire, parce que votre réforme est injuste, imprévoyante et inefficace. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Le Président de la République a même osé dire que ceux qui avaient commencé à travailler très tôt devaient admettre l'effort imposé, sans quoi 1,5 million de nos concitoyens seraient privés de pension. C'est un odieux chantage qui veut que ce soient les plus fragiles, les femmes aux carrières précaires, qui soient obligés, demain, de porter le fardeau de vos déficits. Monsieur le ministre, quand nous entendrez-vous ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)