Mais ce n'est pas l'essentiel.
Il faut dire la vérité : les agriculteurs ne trouveront pas dans ce projet de loi la solution à tous leurs problèmes. Il ne permettra pas, notamment, l'augmentation de leurs revenus. (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Le second regard, qui me paraît plus essentiel, concerne l'inscription dans la politique européenne de demain, à laquelle Jean Gaubert a fait allusion. L'essentiel, monsieur le ministre, c'est l'évolution du droit de la concurrence ; c'est ce que vous avez pu obtenir aujourd'hui à Bruxelles ; ce sera la négociation de la prochaine politique agricole commune. Or à cet égard notre projet de loi va dans le bon sens ; il représente une étape. Jean Gaubert a d'ailleurs raison : l'arrivée ne se jouera pas sur les Champs-Élysées ; elle se jouera à Bruxelles. Et à Bruxelles, monsieur Le Maire, vous êtes le meilleur ! (Sourires.)
Nous allons donc vous soutenir, parce que nous croyons en la possibilité qu'aura, grâce à vous, notre pays de jouer à Bruxelles un rôle plus important. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)