En effet, nous n'aurions donc pas dû avoir cette discussion aujourd'hui !
Nous jugerons à l'arrivée, disais-je, mais j'oserai dire que c'était plutôt une étape de transition que nous avions aujourd'hui avec ce texte. Quant à l'arrivée, elle aura lieu, bien sûr, non pas sur les Champs-Élysées, mais plutôt du côté de la rue de la Loi, à Bruxelles !
C'est là, monsieur le ministre, que se décidera l'avenir de l'agriculture. Sur ce point, nous sommes d'accord. Mais la question est la suivante : jusqu'où pourrez-vous aller ? La France mettra-t-elle tout son poids dans la balance ? En effet, il ne faut quand même pas oublier que nous avons des capacités, surtout s'il existe – comme vous nous l'avez dit à plusieurs reprises – un accord avec l'Allemagne. Nous mesurerons le moment venu la solidité de cet accord.
En tous les cas, vous aurez compris que le résultat de la CMP ne nous a pas fait changer d'avis par rapport au vote que nous avions émis précédemment dans cette assemblée : nous continuerons de voter résolument contre. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)