Ce rapport propose le renforcement des organisations de producteurs et des interprofessions, conformément à ce que vous avez décidé avec la loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche.
Ce rapport demande de la transparence et des informations sur les volumes : cela correspond, là encore, à ce que vous venez de mettre en place. Ce rapport demande également une adaptation du droit de la concurrence, afin de permettre aux producteurs de mieux se regrouper et de mieux négocier leurs intérêts face aux industriels : c'est exactement ce pour quoi nous nous battons tous, au service des producteurs français et européens.
Enfin, nous aurons, je l'espère, au mois de septembre ou à la rentrée prochaine, une position franco-allemande sur l'avenir de la politique agricole commune. Depuis vingt ans, l'agriculture est un sujet qui divise la France et l'Allemagne. Depuis vingt ans, nous attendons toujours le dernier moment pour que les deux chefs d'État – le Président de la République française et le chancelier allemand – s'affrontent sur les questions agricoles. Pour la première fois depuis vingt ans, si nous poursuivons, notamment cet été, le travail engagé, nous aurons, en septembre prochain, une position commune de la France et de l'Allemagne, qui représentent, à elles seules, un tiers de la production agricole européenne, pour définir les grandes lignes de l'avenir de la politique agricole commune. C'est un changement majeur et une véritable avancée pour notre propre agriculture.