Concernant le second porte-avions, si la décision est repoussée à trois ou quatre ans du fait d'un problème fondamentalement budgétaire, il n'en reste pas moins que le besoin opérationnel d'un second porte-avions est évident.
Le Président de la République, à plusieurs reprises, a souligné que le coût de l'armée se partageait en 60 % pour les dépenses de fonctionnement et 40 % pour les dépenses d'investissement, alors que le reformatage de l'armée, fondé sur les propositions du Livre blanc et sur ses propres décisions, conduirait à inverser ce ratio.
Vous avez par ailleurs indiqué, monsieur le ministre, que des mesures exceptionnelles étaient prévues pour financer la bosse de 3 milliards au cours des trois prochaines années, ne serait-ce que pour conduire à terme les programmes existants.
Quels sont, dans ce contexte, les éléments d'appréciation pour décider de la construction du second porte-avions ? Le budget envisagé à cinq ou six ans peut-il intégrer son coût prévisible ?