Monsieur le président, monsieur le président de la commission mixte paritaire, mesdames, messieurs les députés, nous arrivons au terme d'un long travail : trois ans à trois ans et demi pour ce qui me concerne et de longs mois pour vous. Le Parlement va se prononcer sur une réforme très ambitieuse pour la simple raison qu'elle avait été envisagée par nombre de mes prédécesseurs sans avoir jamais vraiment été entamée. Cette réforme s'imposait. Tout le monde murmurait plus ou moins haut – et parfois, peut-être, criait – que notre diplomatie d'influence n'était pas assez performante face à des concurrents nombreux et bien dotés. J'ai nommé, bien entendu, l'Institut Cervantès, le Goethe Institut, le British Council ou l'Institut chinois, entre autres.
Je voudrais vous affirmer, même si vous ne l'entendez pas…