Le ministre et nous-mêmes l'avons dit et redit, en commission et dans l'hémicycle, cela figure au Journal officiel et la volonté du législateur est on ne peut plus manifeste : non, les journalistes, pas plus que tous leurs collaborateurs quel que soit leur statut, les travailleurs humanitaires, les chercheurs, les militaires, les ecclésiastiques, les parlementaires, non plus que tous les autres professionnels auxquels nous ne songeons même pas en cet instant tant ils sont nombreux, aucune de ces personnes légitimement exposées à des risques à l'étranger à raison de leur profession ne se verra demander le remboursement d'une quelconque « facture » si d'aventure l'une d'entre elles devait être rapatriée grâce aux services de l'État. Un décret en Conseil d'État précisera, si besoin est, le contenu de cet article.
L'exploitation politique de cette disposition, à partir d'une lecture biaisée, est confondante de mauvaise foi et elle ne mérite pas de plus amples développements.