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Intervention de Jean-Claude Beaulieu

Réunion du 7 juillet 2010 à 10h00
Commission de la défense nationale et des forces armées

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Beaulieu :

Je vous remercie, mon général, d'avoir permis à la représentation nationale de faire le point sur le service de santé des armées et son action. Le seul reproche que l'on puisse vous faire est peut-être un excès de timidité dans les différents rôles que vous assumez.

Le rapport de la Cour des comptes suscite une certaine inquiétude au sein des hôpitaux militaires car il vise leur gouvernance, voire leur autonomie par rapport au service public hospitalier. Je pense que les uns et les autres doivent agir en complémentarité, tant sur le plan des soins que de la recherche et de l'enseignement. Le service de santé des armées est en pleine mutation, ce qui devrait répondre à l'attente de la Cour.

Au cours des opérations extérieures (OPEX) auxquelles j'ai participé, en particulier en Bosnie, j'ai souvent constaté que les soins offerts à la population souffraient d'un manque d'organisation. Les populations locales, en Afrique en particulier, attendent beaucoup de notre action, mais l'autorité administrative de tutelle se montre parfois réticente, s'interrogeant sur le financement des soins. Pourtant, dans ces pays où règnent la misère et la guerre, la France a un rôle fondamental à jouer. Sur le terrain, les OPEX manquent parfois de flexibilité, de réactivité et de souplesse, en particulier sur les questions d'approvisionnement.

Le recours aux réservistes vous aiderait à gérer les personnels qualifiés – chirurgiens, anesthésistes – lorsque ceux-ci quittent les hôpitaux de métropole pour rejoindre les théâtres d'opérations extérieures. Ne peut-on pas mieux les intégrer au système hospitalier du service de santé des armées ?

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