Les groupes concessionnaires ne sont pas hostiles à la vente et les fédérations de football et de rugby souhaitent acheter. Il faut maintenant que l'acheteur et le vendeur se mettent d'accord sur le prix. Les discussions avancent. Un ou deux autres projets autour du Stade de France pourraient les accélérer.
Je partage les interrogations de M. Alain Néri. Notre mission est de « vendre » le sport auprès des jeunes. Le sport professionnel, qui est l'affaire de sociétés commerciales, avance tout seul et n'a pas besoin de nous. Si nous pouvons aider ces sociétés à rester compétitives, comme c'est le cas avec le DIC, tant mieux car le sport professionnel apporte un peu de joie. Les Français jouent par procuration et endossent tous le maillot bleu !
Le droit à l'image collective ne concerne pas directement les joueurs, qu'il faut se garder de stigmatiser. Ce sont les clubs qui bénéficient des exonérations et qui, grâce à ce dispositif, peuvent retenir les joueurs. Cela permet de mieux les payer, certes, mais la plupart d'entre eux sont à la tranche d'imposition maximale, ce qui relativise l'avantage financier.
Lorsque l'équipe de France de football est éliminée de l'Euro ou lorsque Lyon est éliminé de la coupe d'Europe des clubs champions, nous pleurons tous. Je me rappelle l'époque de Saint-Étienne et de Marseille : c'est tout le pays qui vibrait ! Le football est le sport populaire par excellence et cela justifie bien que nous fassions cet effort.
J'ai longuement évoqué la question des agents des joueurs professionnels avec Michel Platini. Si c'est le joueur qui paie l'agent, comment savoir où va véritablement l'argent ? En revanche, si c'est le club qui paie, la traçabilité est beaucoup plus claire. Il est facile d'opérer des contrôles sur un club, beaucoup moins sur un joueur.
Lorsque j'étais entraîneur du Stade français, j'étais tranquille lorsque le club payait les agents. J'ai évoqué la question avec Pape Diouf…