Je suis moi aussi d'accord avec les conclusions du président. La question de l'adhésion est très complexe et il est vrai que la crise économique risque encore de renforcer la position de ceux qui y sont hostiles. Il me semble néanmoins indispensable de réaffirmer que cette question reste ouverte. On verra bien, le moment venu, quelle réponse lui sera apportée. Jusqu'ici, même si deux nouveaux chapitres ont été ouverts sous sa présidence, la France continue à donner le sentiment qu'elle est défavorable à l'entrée de la Turquie.
Il me semble que, la question de Chypre mise à part, les relations entre la Turquie et la Grèce s'étaient réchauffées. L'avez-vous également constaté ? Un certain nombre de progrès ont été enregistrés dans le rapport entre les autorités turques et la communauté kurde mais des blocages subsistent. Pourriez-vous revenir sur ce sujet ? La diplomatie turque est-elle influencée par d'autres pays que les Etats-Unis et la Russie ?