Je tiens à féliciter le Président et la Rapporteure pour leur rapport, qui montre bien la complexité du sujet.
Il met notamment en évidence les ambiguïtés et paradoxes de la position turque sur le Moyen-Orient. Les Palestiniens que nous avons rencontrés ont souhaité que la Turquie entre dans l'Union européenne, ce qui aurait pour effet de l'éloigner du conflit proche-oriental !
Je partage les conclusions du président de la Mission : il faut en effet poursuivre le processus d'adhésion. Je m'interroge sur les limites de la montée en puissance de la Turquie : la concurrence de l'Egypte, celle des pays émergents, le poids du problème arménien, qui sera encore accru si le Congrès des Etats-Unis reconnaît le génocide arménien, ne risquent-ils pas de limiter ses possibilités d'actions ?