La réduction des moyens épargne clairement les forces de mêlée. Elles forment le coeur des forces françaises aujourd'hui en opérations, les régiments d'infanterie étant extrêmement sollicités. Le précédent chef d'état-major indiquait en avoir un besoin quotidien, plus que tout autre force pour assurer les missions qui lui sont confiées.
Nous conduisons bien une politique de remplacement de la flotte d'avions d'armes. Les Mirage F1 sont progressivement retirés du service ; la version F3 du Rafale devient celle vers laquelle convergent tous les appareils. Aller plus vite serait sans doute possible, mais cela serait extrêmement coûteux et nous ne disposons pas des crédits suffisants.
Dans le cadre des futures externalisations, je veillerai en permanence à ce que la définition de nos marchés évite la construction d'oligopoles. J'ai donné des consignes pour que la taille des lots permette aux PME de soumissionner. Les lots pourraient même être régionaux et non pas nationaux. Si nous avons regroupé les achats, c'est à cause de notre trop grand nombre d'acheteurs.