Le rapport a le mérite de rendre hommage à l'ensemble des auxiliaires médicaux qui sont appelés à jouer un rôle de plus en plus important compte tenu du vieillissement de la population et d'autres évolutions démographiques, lesquelles conduiront inévitablement à développer le partage et la délégation de tâches entre les professionnels de santé.
La mission dresse cependant un constat alarmant, en soulignant le manque de lisibilité et d'harmonisation du dispositif de formation des auxiliaires médicaux. Nous sommes confrontés à un vaste chantier de réorganisation de l'ensemble du dispositif de formation de ces personnels. À cet égard, il serait souhaitable d'avoir des données plus récentes concernant les effectifs et la répartition géographique des professionnels de santé, les données figurant dans le rapport concernant les effectifs au niveau national au 1er janvier 2005. Cela permettrait de mieux appréhender les inégalités dans la répartition des auxiliaires médicaux sur le territoire et leur évolution depuis 2005.
Par ailleurs, je soutiens les propositions visant à modifier l'architecture d'ensemble des formations et l'orientation et visant à développer les passerelles entre les formations.
Enfin, je souhaiterais savoir s'il existe d'autres expériences du type de celle qui a été mise en place à Lyon avec l'Institut des sciences et techniques de la réadaptation, créé en 2004.