Je souligne également l'intérêt du rapport. S'agissant de la formation des infirmiers, son intégration dans le système LMD, que j'approuve, semble susciter des craintes quant à la proximité avec les centres hospitaliers universitaires et les centres hospitaliers. Il faudra également veiller aux éventuels transferts de charges qui pourraient résulter de cette évolution.
Cette intégration au système universitaire pose aussi la question des rapports entre les universités et l'État, d'une part, et les régions, d'autre part. Il serait souhaitable de clarifier les compétences de chacun sur ce point.
Je profite de cette occasion pour mentionner d'autres métiers méritant une attention particulière. Il conviendrait ainsi de se pencher sur la formation des ostéopathes, afin de mettre un terme à certaines pseudo-formations qui ne débouchent sur aucun diplôme reconnu. S'agissant des optométristes, il existe un master avec une formation dispensée par des ophtalmologistes, mais celui-ci n'est pas reconnu. Par ailleurs, il faut regretter que les actes accomplis par les diététiciens en milieu hospitalier ne fassent pas l'objet d'une cotation dans le cadre de la tarification à l'activité. Enfin, il conviendrait de se pencher sur la formation des sages-femmes dont l'évolution démographique est incertaine et auxquelles devraient être transférées davantage de responsabilités.