Jusqu'à présent, je le répète, si toutes les conditions étaient réunies, l'accord était signé et la banque accordait un prêt-relais. Encore une fois, la date d'installation s'impose le plus souvent aux jeunes agriculteurs et l'administration en était consciente. Ce prêt coûtait assurément des intérêts à l'agriculteur mais c'était pour peu de temps et cette formule satisfaisait tout le monde. Elle a du reste fonctionné durant des années, permettant aux jeunes agriculteurs de s'installer en fin d'année, alors que, désormais, ils se plaignent d'obliger leurs parents à retarder leur départ à la retraite, ce qui pose à ces derniers des problèmes puisque, en cas d'activité au 1er janvier, ils seront obligés de verser leur contribution à la mutualité sociale agricole pour toute l'année.