J'apprécie l'état d'esprit dans lequel la commission élargie aborde la question des niches fiscales. Ni le président Ollier ni M. le secrétaire d'État ne sous-estiment la gravité de la situation et l'importance des besoins de l'outre-mer. Je suis pour ma part fermement opposé à toute attitude qui pourrait s'apparenter à de la mendicité. Au vu de la diversité des besoins, de leur complexité et des retards accumulés – le taux de chômage s'élève à 23 % en Martinique –, il faut absolument rechercher l'efficacité de l'utilisation des fonds publics. Je suis tout à fait d'accord avec le rapporteur spécial et le président de la commission des finances.