Le 1er juillet 2008, j'avais l'honneur de présenter à cette tribune un texte portant réforme des règles de représentativité syndicale. Vous connaissez mon attachement au dialogue social : ce texte offrait aux syndicats une légitimité nouvelle et aux salariés un réel pouvoir démocratique.
Mais je n'ai pas voulu, et je l'avais dit clairement à l'époque, être le ministre du travail qui plaquerait la représentation syndicale des grandes entreprises sur les très petites entreprises. Je sais, monsieur le ministre, que c'est aussi votre logique ; je salue votre état d'esprit.
Aujourd'hui, je ne serai pas le parlementaire qui plaquera la représentation syndicale des grandes entreprises sur les très petites entreprises. Ce serait contraire à la logique ; notre droit du travail, nos relations sociales n'ont pas besoin d'être plus complexes qu'ils ne le sont déjà. J'ai un devoir de cohérence ; j'ai un devoir de constance.