Je vous en remercie, monsieur le secrétaire d'État.
En une dizaine d'années, la CNEMA a largement démontré son efficacité pour identifier les problèmes entourant l'interdiction des mines antipersonnel et sa capacité à proposer des solutions. Je suis sûr qu'avec sa nouvelle compétence, étendue aux armes à sous-munitions, la CNEMA saura honorer au mieux sa mission.
Mes chers collègues, vous l'aurez compris, c'est à la fois avec satisfaction et le sentiment du devoir accompli que le groupe Nouveau Centre aborde le vote de ce texte. L'adaptation de notre droit interne à la convention d'Oslo est en effet une nouvelle étape d'un processus amorcé par notre pays voici une quinzaine d'années, processus qui démontre, une fois encore, son attachement à l'édification d'un véritable droit international intégrant pleinement le droit humanitaire. La France appartient au cercle des nations qui ne s'en remettent pas totalement à la loi du plus fort. Aussi instable que soit notre monde, ce message doit être porté haut et fort.
En adoptant ce texte à l'unanimité, notre assemblée s'inscrira dans le droit fil d'une tradition qui a fait la grandeur de notre nation, qui, comme le disait Clemenceau, a toujours eu l'espoir « d'ouvrir, aux hommes comme aux peuples, toutes les forces de la vie ». (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)