Certaines associations de réinsertion connaissent, il est vrai, des difficultés – j'étudie de près le dossier de l'une d'entre elles, située à Bordeaux. Nous ne sommes pas là cependant pour financer des structures, mais pour travailler à des projets, notre objectif étant de réinsérer des personnes détenues. Si une association rencontre des problèmes parce qu'elle a moins de personnes à réinsérer, je comprends sa difficulté, mais, je le répète, nous ne sommes pas là pour financer des structures. Or quand deux associations ont exactement la même activité, si nous en privilégions une, l'autre est forcément en difficulté.
Pour autant, cela ne signifie pas que les crédits accordés par le ministère de la justice aux associations diminuent. Bien au contraire, ils ont progressé de 10 %, au profit de la qualité de la réinsertion.